Sart-Bernard, le 22 juin 2014

Dimanche 22 juin 2014, la cour du Foyer Saint François, départ de toutes nos vadrouilles.

Guy B. nous marque du triple sceau des Diables Rouges, coupe du monde oblige. On n’attend plus que la famille Roucoux et les voilà : d’un seul coup, de 18 on passe à 24.

Kathelyne s’en va quérir un photographe de fortune pour immortaliser le groupe et c’est toute l’équipe du Foyer qui vient prendre la pose avec nous. Quelques consignes de sécurité plus tard, nous prenons la route. Il est 10 heures et une ambiance de vacances anime nos gambettes endiablées. C’est épatant comme faire du vélo donne une agréable impression de liberté !

La traversée de Namur ravit Gaëtane qui découvre pour la première fois la ville avec un œil de cycliste. Les péniches nous regardent passer et regrettent leurs amarres, l’allure est décontractée et légère, un joggeur nous dépasse.

Bien encadrés par des pros de la bicyclade, nous voilà au pied de la côte de Lustin.

Les vélos électriques s’excusent de nous dépasser avec tant d’aisance. L’un d’eux, généreux, se partage et laisse Véronique rêveuse …

Ouf, le sommet ! Une course cycliste effrénée nous coupe dangereusement la route, nous obligeant au repos. L’inefficacité du signaleur de l’événement est drôlissime mais moins encore que l’énervement de certains automobilistes qui s’en prendraient bien à nous, pauvres innocents bien garés sur le trottoir.

On regarde un moment ces fous du guidon et du volant, le temps de consoler nos muscles puis on risque très prudemment nos vies en file indienne entre Fangios et Cavendishs.

A la sortie de Lustin, une route latérale verte et sinueuse nous sauve de la circulation.

Un léger vent fait onduler la crinière bleutée d’un champ de lin. Le terrain d’aviation prend l’apéro et c’est un lendemain de noce au château de Maillen …

Une descente bien maîtrisée et une vilaine côte plus loin, 12h40, Sart-Bernard nous ouvre ses portes. Et en même temps, les marcheurs …

Hubert accueille gentiment les envahisseurs que nous sommes. Nos montures trouvent écurie à l’ombre et l’odeur des saucisses nous guide vers le jardin extraordinaire de Béatrix et Christian. Un jardin d’Eden comme on l’imagine. Un jardin clos et paisible,  une terre fertile et fleurie, des arbres magnifiques porteurs de fruits juteux. Beaucoup ont succombé.

Les saucisses de Monsieur El Fatih sont soigneusement dorées et cuites à cœur et avec cœur par Jean-Claude-et-Josiane-sur qui-on-peut-toujours-compter. Agrémentées du sourire de Sophie et Barbara, elles ont le bon goût d’une escapade réussie.

Pendant que les estomacs se réconfortent, une autre Sophie promène son micro, les enfants s’égayent et les conversations s’alimentent.

- Et si on reprenait la route, car pas question de rater le début du match, hein ?

On range, on remercie vivement, on se regroupe et on redescend sur Namur.
La descente de tout à l’heure est nettement moins sympathique dans l’autre sens mais tout le monde suit. Cyrille-la-Pipelette aussi qui donne des surnoms à nos précieux encadreurs : le Capitaine, la Carte, la Flèche et le balai. La montée de Lustin, par contre, se révèle fort agréable. On salue la courageuse petite famille au pied de Wépion et après tergiversations, on affronte la désormais incontournable Merveilleuse.

Merveilleuse journée !

Album-photos ci-contre et petite vidéo d’une amatrice peu douée : http://youtu.be/wOI-0m2u1nk