Vendredi 26 septembre, Certaldo-Sienne

Changement de programme : nous irons à Sienne par San Gimignano.  Le détour n'est pas énorme, dixit Bernardette et Guy, et de toute façon, tout le monde est partant. Au revoir Certaldo, citadelle que chacun se promet de visiter un jour, au revoir la Fattoria Bassetto.

Gentiment mais courageusement, nous nous dirigeons vers San Gimignano et ses 14 tours médiévales qu'on apercoit très vite et qui semblent nous crier, par delà les collines "courage, je suis tout près".
Ben pas si près que ca !
Quelques stations nous sont nécessaires pour nous rehydrater, nettoyer nos tendons et rassembler nos muscles. C'est qu'elle se mérite, la belle cité aux origines étrusques dont l'essor est du à la Via Francigena.
Notre passage, de la porte San Matteo à la porte San Giovanni, fut très remarqué : c'est pas tous les jours qu'on voit 8 velos à la queue-leu-leu chargés de fontes vertes et blanches "Tous Vélos-Actifs" tirés par des mains gauches, les droites actionnant les appareils photos.
Et clic clac par ci, et clic clac par là, c'est presque du tourisme à la japonnaise. Frustrant ! A pied, à cheval ou à velo, faudra y revenir.
Quelques 10 km plus loin, Albert-notre-intendant nous a trouvé une table et des bancs pour nous sustenter au Colle di Val d'Elsa.
A peine posés, un car se parque et déverse - avec pique nique, apéro, melon et tout le saint boutique - des touristes Suédois affamés (et  fatigués d'avoir été assis toute la matinée !!) qui lorgnent sans vergogne notre installation au point qu'on en arrive a être génés et qu'on finit par leur céder notre place. Y a pas a dire, ça déforme de travailler au Foyer Saint-Francois !
Vers 15 h, nos gourdes remplies d'eau fraiche et rassasiés, nous revoici chevauchant nos bici dans la chaude Toscane; il fait encore 28 degrés. A chaque sommet de raidillon, on regroupe la troupe de fatigués mais toujours joyeux lurons. On s'éponge, on boit un coup, on mange qui, un biscuit, qui, un fruit sec ou pas sec, on marque son territoire ...
La route est généralement belle, bonne, et peu fréquentée, mais ça grimpe vachement, et quand ça grimpe, tout le monde se tait (sauf Kathelyne qui a un souffle d'enfer !) ; on ne percoit plus que le bruit des pneus sur le bitume et le craquement des chaines qui sautent d'un plateau à l'autre.
A notre arrivée à Sienne, comme les aveugles de Breughel, nous suivons Guy et son GPS avec confiance pour atteindre notre logement. Grâce à eux, nous ferons une merveilleuse de plus et le dénivelé du jour grimpera à 797 m...
Mais l'arrivée n'en sera que meilleure : Albert et Vincent T. nous guettent au rond point;  Cecile D., Christine B., Catherine T., et les 3 Henriet  nous recoivent à bras ouverts devant l'auberge de jeunesse. On a un peu l'impression d'être parties depuis 6 mois tant on est contentes de les revoir. Bernadette, quant à elle, piaffe d'impatience. Ouf ! Voilà son Guy, et Mano, et Isabelle H et Catherine P...
C'est toujours gai, des retrouvailles. Ne manquent plus, ce soir, que Danielle, Jeff et Ginou ...

Comments

[Marie-Cécile D]

Au plus vous avancez et que le groupe s'agrandit, le compte rendu s'étoffe de moultes détails intéressants et sympathiques qui reflètent bien l'ambiance et l'esprit qui animent votre belle équipée. Merci à vous toutes et tous de nous faire vivre ces bons moments

Marie-Cécile